Wednesday, February 3, 2016

Un monastère dans le désert - Le Monastère Grec Orthodoxe de Saint Georges







Une vue impressionnante : creusé dans la roche, au milieu du désert de Judée, à environ une demie heure de Jérusalem, se trouve le Monastère grec orthodoxe de Saint Georges, construit sur un rocher il y a plus de 500 ans. Une beauté cachée, aujourd'hui accessible aux touristes du monde entier. Le ministère du tourisme israélien a fini d'ouvrir la voie d'accès conduisant au Monastère, après avoir fait des réparations sur la route et reconstruit le pont qui s'était écroulé. Maintenant, les visiteurs peuvent rejoindre le monastère de Saint-Georges par un petit sentier qui n'est accessible qu'à pied. Une demande de reconstruction a été faite par le patriarche grec orthodoxe Théophile III. La visite avec les journalistes et la cérémonie de fête se sont déroulées en présence de leaders religieux de diverses confessions.Construit à la fin du Vème siècle, le monastère de Saint-Georges de Koziba est un des plus anciens de tous les monastères qui, pendant près de trois siècles (de Constantin jusqu'à l'invasion arabe), se sont développés dans ce désert, donnant lieu à une vie monastique très florissante.« L'histoire de ce lieu ne renvoie pas seulement à l'époque de Jésus, mais à 1.000 années auparavant. C'est là que le prophète Elie s'était caché pour échapper à ceux qui voulaient le tuer. Comme il est écrit dans l'Ancien Testament, les corbeaux lui apportaient à manger. Nous pensons, par ailleurs, que c'est là aussi que vivaient les parents de Marie, Joachin et Anne. »« Aujourd'hui le monastère est habité par 5 moines grecs qui ont l'air parfaitement habitués à cet endroit abrupt et escarpé. La vie austère qu'ils mènent est impressionnante, exactement comme celle de leurs ancêtres, qui se retiraient dans le désert et restaient là toute leur vie ».« Je pense que les moines viennent dans le désert pour y chercher la tranquillité. Saint Georges Chrysostome disait : Je vais dans le désert pour me rencontrer moi-même. Dans le désert il est plus facile d'avoir une rencontre avec Dieu, d'entrer en communication avec Lui et de mieux se connaître soi-même. Les moines savaient cela, et jésus aussi le savait. Lui-même s'y retirait pour rester seul, tout comme Jean Baptiste, tout cela pour rester avec Dieu ».A côté du monastère, une zone verdoyante et un petit ruisseau (le fameux Wadi Kelt). Le contraste entre cette scène et l'aridité du désert est saisissant. Les moines qui vivent ici ne font pas partie d'un livre fermé, ils sont ouvert, à la visite de ceux qui arrivent jusqu'ici mais ouverts aussi à la contemplation de ce vrai trésor des premiers siècles du christianisme.